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Une journée d’études sur l’identité nationale...équatorienne

lundi 9 novembre 2009

En ces jours de commémorations des Bicentenaires, nombreuses sont les sociétés latinoaméricaines à avoir mis l’identité nationale au cœur de leurs débats et de leurs activités. Ces jours-ci c’est "l’equatorianité" qui est à l’honneur.

L’initiative appartient au Centre d’études équatoriennes, L’Université Paris Ouest Nanterre La Défense et le CRIIA , qui organisent vendredi 13 novembre une journée d’études intitulée " «  Primer grito de Independencia » du 10 août 1809 : "l’ équatorianité en question(s)".

Pour les organisateurs, la commémoration du bicentenaire du "premier cri d’indépendance", l’évènement qui déclencha le processus de libération de l’Équateur de la domination espagnole, est un bon moment pour "revenir sur la notion d’ équatorianité (ecuatorianidad), et nous pencher sur les processus de construction de l’identité nationale équatorienne".

Assumant que "la nation est une communauté humaine consciente de son identité" et qu’elle "implique d’emblée un discours identitaire", la rencontre veut poser des questions telles que "comment se manifeste la volonté de vivre ensemble ? Quels sont les mythes fondateurs de l’équatorianité ? Comment s’inscrivent la dimension régionale et l’émergence de figures identitaires locales voire de « types » (ceux de l’Indien, du cholo, du montuvio par exemple) dans le processus de construction de l’équatorianité ?".

Le programme

Jorge Enrique Adoum

La journée prévoit aussi un hommage à Jorge Enrique Adoum, écrivain et poète équatorien décédé récemment qui a vécu des longues années à Paris notamment en tant que représentant de l’Équateur à l’Unesco. Elle est organisée autour de 3 thématiques principales, Equatorianité, espace et environnement, Equatorianité et métissage et Quêtes identitaires et reformulations de l’équatorianité, et aura lieu le vendredi 13 novembre 2009 sur le campus de Nanterre, dans la salle des conférences du bâtiment B. Les langues utilisées seront le français et le castillan et l’entrée est libre et gratuite.

 Voir le programme complet

 Une interview de l’ambassadeur de l’Équateur en France