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La diaspora musicale de Tango Connection

vendredi 28 septembre 2012, par Diego Olivares

Une blague raconte que « Les Mexicains descendent des Aztèques, Les Péruviens descendent des Incas, et les Argentins descendent... du bateau. » L’immigration de l’Argentine, et surtout du Rio de la Plata où nait le tango, est l’histoire de nouveaux arrivants, notamment Italiens, Espagnols, Français, Allemands, Polonais, Russes ou Ukrainiens.

Cette immigration européenne du début du XXe siècle se mélangera aux coutumes africaines, les milongas et les tangos seront les danses des bas-fonds et bordels de Buenos Aires.

Le Festival d’Île de France, qui cette année est dédié aux Diasporas, clôturera cette version 2012 par une soirée Tango Connection, le dimanche 14 octobre à 17h au Bataclan.

L’errance musicale de cette "pensée triste qui se danse" nous emmènera dans un bal au tango nomade et polyglotte.

Le Splendor Tango Club, composé de six exigeants musiciens argentins, apportera la bande son de l’esprit porteño actuel ; on découvrira la sensibilité du tango à travers la diva japonaise Anna Saeki, puis le métissage des sonorités balkaniques de Jerez Le Cam Quartet et les racines africaines de Juan Carlos Caceres Trio. Le tango yiddish du Tangele Trio et la fusion contempoaine de Tomás Gubitsch (guitariste de Piazzolla à 19 ans) feront aussi le lien de cette musique sans frontières.

Pour plus d’informations sur le Festival d’île de France, voir ICI.

Splendor Tango Club
©Shadowseekers (Nicolas Vidal)

Jerez Le Cam

Juan Carlos Caceres
©Mondomix