Paris : L’Argentine du Malambo à Bobino

Si le Tango est une musique et un danse éminemment urbaine, le Malambo, lui, est son pendant paysan. C’est "la danse qui vient des gauchos, ces gardiens de bétails de la pampa". Contrairement au tango, dansé par des couples à la sensualité souvent débordante, le Malambo, lui , est à l’origine une danse individuelle, exclusivement masculine.

« Deux hommes face à face, sur la plus petite superficie possible, s’affrontent dans un duel de zapateado (claquement des pointes et des talons dans la danse hispanique) jusqu’à ce que l’un d’entre eux déclare forfait » peut-on lire sur le programme.

"C’est une danse qui demande de l’adresse, c’est très physique, on joue la musique avec nos pieds", explique Facundo Lencina, l’un des douze danseurs de la troupe qui, sur la scène de Bobino, mettront Paris en mode Malambo.