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Banque du Sud et nouvelle crise internationale

Eric Toussaint

« On n’humanise pas le capitalisme, on l’abolit ! », explique Damien Millet, dans sa préface. Et comment s’y prend-on ? L’une des pistes avancées en Amérique latine est la création d’une Banque du Sud — officiellement lancée le 3 mai 2007, par l’Argentine, la Bolivie, le Brésil, l’Equateur, le Paraguay et le Venezuela —, dont Eric Toussaint explique ici la nécessité, la genèse, l’impact mais aussi les défis. Et ils sont de taille. Car « l’orientation de la Banque du Sud dépendra des gouvernements qui soutiennent sa création ». Pour l’instant, le poids lourd du groupe, c’est le Brésil, qui « attire la Banque du Sud dans un schéma (...) pas très éloigné du néolibéralisme ». Toussaint, sans optimisme béat, donne une idée claire du rapport de forces. Sa démonstration est étayée par une analyse des processus politiques en cours en Equateur (et la possibilité d’une remise en cause de la dette illégitime du pays), au Venezuela (et l’échec du référendum constitutionnel de décembre 2007), en Bolivie (et la réappropriation du secteur des hydrocarbures). L’ouvrage se termine par une analyse de l’économie globale à l’heure de la crise des subprime.

Renaud Lambert

CADTM-Syllepse, Paris, 2008, 207 pages, 14 euros.

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