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Le Grand Orient de France rend hommage au "frère" Salvador Allende
vendredi 6 septembre 2013, par
L’ordre maçonnique français rend hommage à celui, qui, tout comme le général Pinochet, faisait partie d’une obédience dont la "la fraternité et la tolérance" furent sérieusement mises à mal après le coup d’état.
« Allende est mort en franc-maçon, ce qu’il a été tout au long de sa vie. Ce n’est pas le cas de Pinochet. Il a participé mais il a abandonné très tôt l’institution. Il n’a pas eu une vie liée à la maçonnerie et n’a pas non plus incarné les idées de l’institution dont les piliers sont la fraternité et la tolérance » .
Les mots de l’actuel Grand Maître de la Grande Loge du Chili [1], Luis Riveros, ne correspondent pas forcément à l’esprit de certains de ses prédécesseurs, dont le comportement à l’époque de l’Unité Populaire et le coup d’état n’a pas été toujours un modèle de fraternité et de tolérance.
A titre d’exemple, l’insolite décision prise en septembre 1974 sous la pression du gouvernement militaire de dissoudre Hiram 65, la loge dont faisait partie l’ancien président.
Un aspect de la vie maçonnique chilienne sur lequel plancheront probablement les intervenants dans la Conférence Publique « Salvador Allende 40 ans après », organisée par le Grand Orient de France et le Grand Orient Latinoaméricain.
Considérée par certains spécialistes comme "la loge la plus fidèle à Salvador Allende", la Logia Franklin 27 accueillait le 14 avril 1970 celui qui à l’époque était encore le candidat de l’Unité Populaire à la présidence du Chili. Son discours - en espagnol - est à lire ici et à écouter (en partie) dans la vidéo ci-dessous.
[1] La Grande Loge du Chili (Gran Logia de Chile) ne fait pas partie de l’obédience maçonnique représentée par le Gand Orient de France. En effet, elle tient sa "régularité maçonnique" de la Grande Loge unie d’Angleterre.