Lila Downs : le retour de l’ouragan mexicain

C’est un personnage magnétique et déconcertant. Passionnée et exubérante sur scène, elle se prête au jeux de l’interview avec une déroutante simplicité et une sympathie chaleureuse et sincère.

Une sincérité qui donne à ses spectacles une chaleur et une force qui, la mise en scène aidant, nous plongent dans un univers riche des nombreuses sources qui nourrissent la personnalité de cette mexicaine née d’un père américain d’origine écossaise et d’une mère mixtèque.

Personnage sensible et volontiers militant, elle est particulièrement active dans des campagnes en faveur de l’éducation des jeunes femmes indigènes d’Oaxaca, la région du Mexique où elle s’est installée après avoir passé un bonne partie de son adolescence et sa jeunesse aux États Unis.

Entraperçue dans le film Frida, dont elle composa una partie de la musique, Lila Downs est devenue l’une des grandes figures de cette musique qui fusionne les racines folkloriques et les sons venus d’autres latitudes musicales. Un pari particulièrement réussi dans sons l’album Shake Away/Ojo de culebra où elle a collaboré avec des musiciens venus des horizons les plus divers : Mercedes Sosa, les espagnols La Mari et Enrique Burnbury et l’américain Raúl Midon.

De plus en plus présente sur la scène française, le dernier album de la diva mexicaine -"Lila Downs y la misteriosa en París" a été enregistré en 2009 lors de son live à FIP.

Elle nous parle de tout cela dans l’interview (en espagnol) que nous t’invitons à écouter ici même.