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France - Mexique : le clash de l’Année

mardi 15 février 2011, par Eduardo Olivares Palma

Suite à la décision de Nicolas Sarkozy de maintenir l’Année du Mexique tout en la dédiant à Florence Cassez, le gouvernement mexicain a décidé de ne pas participer aux manifestations.

La réaction mexicaine ne s’est pas faire attendre et tout conduit à penser que l’escalade verbale et diplomatique autour de l’affaire Florence Cassez et l’Année du Mexique n’est pas prêt de s’arrêter.

Dernier épisode en date, les déclarations de Nicolas Sarkozy au terme de son audience lundi avec les parents de la Française emprisonnée au Mexique, annonçant sa décision de maintenir l’Année du Mexique tout en la dédiant a Florence Cassez. Un déclaration pendant laquelle il est revenu à plusieurs reprises sur l’amitié entre le peuple français et le peuple mexicain" et souligné que "dans cette affaire nous faisons la différence entre le peuple mexicain qui est un peuple profondément ami de la France et l’attitude certains dirigeants mexicains".

 Voir ici un extrait des déclarations du président français

Le réaction mexicaine ne s’est pas faite attendre et dans la soirée le ministère des affaires étrangères du Mexique publiait un communiqué déclarant qu’à la lumière des déclarations du président Sarkozy, le gouvernement du Mexique considère que n’existent pas les conditions pour que l’Année du Mexique en France soit menée à bien de manière appropriée et que soit mis en œuvre l’objectif pour lequel elle avait été conçue" et qu’en conséquence "le gouvernement du Mexique ne sera pas dans la possibilité de participer à ses activités".

Faisant allusion à l’appel de Sarkozy à que "chaque officier qui aura l’occasion de prendre la parole pendant les manifestations commence par parler de Florence Cassez afin qu’on ne l’oublie pas", les autorités mexicaines ont affirmé qu’elles ne permettraient pas que les artistes, créateurs, hommes d’affaires et autres participants soient exposés à des manifestations étrangères à l’objectif pour lequel ils ont été convoqués à l’origine. Cela empêcherait que l’on apprécie comme il faut leurs oeuvres et leurs contributions, ajoute le communiqué.

 Voir l’intégralité de la déclaration de Nicolas Sarkozy
 Lire l’intégralité du communiqué du gouvernement mexicain