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Lafarge sera bel et bien nationalisé au Venezuela

Hugo Chavez. (photo Marmara/Le Figaro)

Le président vénézuélien, Hugo Chavez, tient parole. En avril, il avait annoncé le lancement de la nationalisation des entreprises de ciment détenues par des étrangers.

Le groupe mexicain Cemex, le suisse Holcim et le français Lafarge étaient dans le collimateur. Ces trois entreprises contrôlent en effet 75 % du marché national. Hier, le gouvernement vénézuélien a officiellement impulsé le mouvement en mettant en place des « commissions de transition » qui veilleront au bon transfert des participations.

Les termes exacts des nationalisations ne sont pas encore finalisés. En effet, l'État vénézuélien exigeait au moins 60 % du capital de ces cimentiers, mais les groupes internationaux négocient encore leur indemnisation ainsi que les modalités de leur présence après l'opération. En attendant, Lafarge affiche une certaine sérénité. Il ne sort de ses usines vénézuéliennes que 1,6 million de tonnes de ciment, qui ne pèsent pas lourd dans les 215 millions de tonnes que le groupe français produit. Il n'y a donc pas de quoi ébranler le géant mondial. En tout cas, l'impact sera beaucoup moins important pour lui que pour les multinationales du pétrole, en grande partie nationalisées l'an dernier par le gouvernement de Caracas.

Lafarge sera bel et bien nationalisé au Venezuela

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