Deux jeunes Françaises graciées en République Dominicaine

C’est le secrétaire d’Etat chargé de la Coopération et de la Francophonie Alain Joyandet qui a annoncé la nouvelle au soir du 24 sécembre : je me réjouis que, par décret présidentiel cette nuit, le Président Léonel Fernandez ait accédé à notre demande de grâce pour Céline Faye et Sarah Zaknoun a notamment déclaré Joyandet qui s’est rendu aussitôt en République Dominicaine pour être aux côtés des jeunes françaises lors de leur libération mardi 29 décembre.

Elles avaient été condamnées fin 2008 à huit ans de prison pour trafic de drogue et avaient toujours soutenu que les six kilos de cocaïne découverts dans leurs bagages "y avaient été placés à leur insu".

Lors de sa récente visite en France, le président dominicain Leonel Fernandez avait déclaré que Sarah Zaknoun et Céline Faye "pourraient être de retour en France avant Noël pour y purger le reste de leur peine".

Une décision au-delà des atteintes...

"C’est une très bonne nouvelle. Une décision qu’on n’osait pas espérer" a déclaré Joandet qui a ensuite précise que "jusqu’à la semaine dernière nous étions dans une perspective de transfèrement pour Céline et Sarah vers une prison française. Ce n’est que ces derniers jours, le 17 décembre, au cours d’une longue discussion avec le Président dominicain, Léonel Fernandez, que le mot « grâce » a été lâché", a-t-il ajouté.

Après avoir rappelé la convention signée en novembre dernier à St Domingue "permettant à tous les détenus français et dominicains de purger leur peine dans leur pays respectif", Joyandet a souligné que "les 17 autres Français incarcérés là-bas vont bénéficier d’une procédure de transfèrement accélérée comme jamais et qu’ils pourront, dans l’année qui vient, rentrer en France, se rapprocher de leur famille et bénéficier du système de remises de peines français.

Évoquant le sort des autres Français retenus ou incarcérés à l’étranger il a tenu à préciser que "le Président Sarkozy nous a donné, à Bernard Kouchner et moi-même, une feuille de route claire : mettre tout en œuvre pour rapatrier les citoyens français détenus à l’étranger. Nous travaillons d’arrache-pied pour Florence Cassez au Mexique", a-t-il notamment précisé.