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Obama dans la mire de l’ALBA

mardi 15 décembre 2009

Réunis à Cuba pour un sommet extraordinaire destiné à célébrer le cinquième anniversaire de l’organisation, les pays membres de l’ALNA-TCP [1] ont accusé les États Unis d’avoir soutenu le coup d’état au Honduras et d’utiliser les bases militaires en Colombie pour ’"une offensive politique et militaire" en Amérique latine.

Un message de Fidel Castro lu par Hugo Chavez avait bel et bien donné le ton : "les intentions réelles de l’Empire sont évidentes, cette fois avec le sourire aimable et le visage afro-américain de Barack Obama" écrivait le Lider Máximo après avoir constaté que ""le coup d’État au Honduras et l’établissement de sept bases militaires en Colombie sont des faits récents qui se sont déroulés après l’entrée en fonction du nouveau président des États-Unis".

Son frère Raúl, qui présidait le sommet, a pris le relais en dénonçant ce qu’il a qualifié « d’offensive hégémonique de la part du gouvernement américain et d’acte d’agression contre toute l’Amérique latine et les Caraïbes ».

De son côté, Hugo Chavez a ajouté ses propres piques à l’égard d’Obama qu’il a qualifié de "Monsieur le Prix Nobel de la Guerre", avant de s’insurger contre les avertissements d’Hillary Clinton à ceux qui auraient " la mauvaise idée d’un flirt avec l’Iran ". Des propos que la secrétaire d’état avait tenu à propos de la tournée latinoaméricaine du président Mahmoud Ahmadinejad. "Ses menaces sont ridicules, elles ne nous font pas peur et nous allons renforcer nos liens avec l’Iran" a déclaré en substance le président vénézuelien, tout en ironisant sur le fait que la secrétaire d’État n’ait rien dit sur l’escale du leader iranien au Brésil : ce sont des signes de désespoir de l’empire, a-t-il renchéri.

 À lire : l’intégralité du communiqué final (espagnol)


[1Alianza Bolivariana para los Pueblos de Nuestra América -Tratado de Comercio de los Pueblos