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Le chanteur Gilberto Gil quitte le ministère brésilien de la culture pour retrouver sa musique

Dès la fin du premier mandat présidentiel de Lula, en 2006, le ministre-chanteur avait manifesté son désir de quitter le gouvernement, dont il était l'un des plus anciens membres.

Par Annie Gasnier

Publié le 31 juillet 2008 à 13h27, modifié le 31 juillet 2008 à 13h27

Temps de Lecture 1 min.

Gilberto Gil retourne à son public et à sa musique. Le ministre de la culture brésilien a remis, mercredi 30 juillet, sa démission au président Luiz Inacio Lula da Silva. "Le Brésil ne peut limiter Gilberto Gil à la politique", a plaisanté le chef de l'Etat en acceptant enfin le départ de son "meilleur ambassadeur du Brésil à l'étranger".

Dès la fin du premier mandat présidentiel de Lula, en 2006, le ministre-chanteur avait manifesté son désir de quitter le gouvernement, dont il était l'un des plus anciens membres. Le musicien, originaire de Salvador de Bahia, avait pris ses fonctions à Brasilia le 1erjanvier 2003, après un concert fêtant l'arrivée de l'ancien métallurgiste au palais présidentiel du Planalto. Il sera, pour l'instant, remplacé par son secrétaire général, Juca Ferreira, qui assurait régulièrement son intérim. Et Gilberto Gil ne présidera donc pas les festivités de l'Année de la France au Brésil, en 2009, qu'il avait présentée récemment à Rio de Janeiro.

A l'heure du bilan, le ministre sortant a jugé positive son action aux affaires culturelles. Sa popularité lui a offert une grande visibilité, et il a essayé de créer une dynamique culturelle nationale. Son programme, "Mais cultura", a prévu l'investissement de 2 milliards d'euros d'ici à 2010. Gilberto Gil n'avait cependant pas obtenu une revalorisation conséquente de son budget annuel.

Très célèbre, dans son pays et à l'étranger, grâce à 40 albums de chansons, Gilberto Gil n'avait jamais vraiment abandonné ses habits d'artiste, en accord avec le président Lula, jusqu'à ce que le comité d'éthique du gouvernement lui demande de séparer musique et politique, limitant sa vie de musicien à ses congés.

Ses cinq ans et demi au ministère restent marqués par ses concerts, lors d'événements exceptionnels, comme aux Nations unies en 2003, ou durant la visite au Brésil de la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice. Et au retour d'une série de concerts dans sept pays, dont la France, l'artiste de 66 ans, a voulu retourner à ce qui lui plaît le plus dans la vie : chanter.

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