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Marcela Saïd : J’aime bien le malaise que provoque "Mariana"

mardi 12 décembre 2017, par Eduardo Olivares Palma

À la veille de la sortie en salle de "Mariana" ; le deuxième long-métrage de fiction de la réalisatrice chilienne Marcela Saïd, nous l’avons rencontrée pour mieux connaître son travail et comprendre pourquoi ses films provoquent souvent un certain malaise...

C’est en 2001 que Marcela Saïd a fait son entrée dans la cinématographie chilienne avec I Love Pinochet. Un documentaire où elle montrait déjà ce qui deviendra sa marque de fabrique : traiter la réalité chilienne et surtout celle créée par la dictature, en braquant sa caméra sur les clairs-obscurs de la société chilienne et surtout des Chiliens. Ces zones d’ombre et de silence créés par la peur. À commencer par la peur de regarder les choses en face.

Quand on évoque avec elle le malaise que ses films produisent souvent chez les spectateurs, elle avoue que c’est bien ce qu’elle cherche. « C’est mon coté noir » ajoute-t-elle un brin provocatrice.

Connue tout d’abord par les documentaires du début de sa carrière de réalisatrice, Marcela Saïd a depuis changé d’épaule son fusil de réalisatrice. Avec Mariana, elle confirme donc le virage pris avec « L’été des poissons volants », son premier film de fiction.

Entretien avec une réalisatrice qui n’a pas fini d’évoluer. Et de surprendre. [1]

La Francolatina peut t’inviter

Si tu veux recevoir une invitation pour aller voir Mariana, rien n’est plus simple.

Envoie un mail à ines.dunet@lafrancolatina avec ton adresse postale. Notre chère Inés se fera un plaisir de te faire parvenir une invitation par la poste. [2]


[1La musique qui accompagne l’interview de Marcela Saïd est un extrait de la BOF de Mariana composée par Grégoire Auger.

[2Comme d’habitude c’est dans la limite des places disponibles