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Paris : deux journées pour "célébrer" l’exil chilien

vendredi 30 août 2013

Les revues Hommes & Migrations et Rue Saint Ambroise invitent à "célébrer les 40 ans de présence des exilés chiliens en France".

Officiellement, l’exil a cessé d’exister au Chili le 1er septembre 1988. En France, c’est depuis février 1994 que le statut de "réfugié chilien" n’existe plus.

Rares sont les statistiques fiables et précises sur le nombre de Chiliens venus en France après le coup d’état car, entre autres raisons, nombre d’entre eux ont choisi de rester en France comme des immigrés "normaux" afin de rendre possible un éventuel retour.

Mais, au-delà des statistiques, personne ne doute que la présence actuelle du Chili en France doit beaucoup à « l’activisme » des exilés. Un activisme favorisé par l’extraordinaire accueil que les Français ont souvent réservé aux initiatives et projets estampillés "Chili".

Cela a été particulièrement vrai dans le domaine culturel et artistique. Rien d’étonnant donc à ce que la Revue Hommes et Migrations s’associe à la revue littéraire Rue Saint-Ambroise pour ces deux journées consacrées à l’exil chilien. Deux journées pendant lesquelles, Araucaria, une revue culturelle éditée entre 1978 et 1989 par la diaspora chilienne, fera son entrée dans les collections de la médiathèque du Musée de l’histoire de l’immigration.

Trois tables rondes

« L’installation des exilés chiliens en France », « L’accueil des exilés chiliens par la société française » et « La littérature chilienne hors les murs », sont les sujets des trois tables rondes qui seront précédées d’une session d’ouverture en présence de l’ambassadeur du Chili, Jorge Edwards, du vice-président du Conseil régional d’Île-de-France, Roberto Romero et du président du Conseil d’orientation du Musée de l’histoire de l’immigration, Jacques Toubon.