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Une Colombie atypique au festival Paris quartier d’été

mercredi 26 juin 2013, par Diego Olivares

Dans son élan permanent d’être dans une démarche éclectique dans la programmation culturelle parisienne, le festival Paris quartier d’été, qui se déroule du 14 juillet au 11 août 2013 dans différents lieux de Paris, ouvre une fenêtre différente sur la Colombie cette année.

Deux spectacles où la musique, la danse, le cinéma et l’histoire d’une identité se donnent rendez-vous, histoire de se laisser surprendre dans le réalisme magique parisien.

Un film atypique

Le film Garras de Oro est un vrai mystère. Réalisé en 1926 par un colombien complètement inconnu au nom italien, cette critique audiovisuelle de l’époque raconte les déboires d’un éditorialiste nord-américain venu en Colombie pour enquêter sur la connivence entre Roosevelt et le canal de Panama, fraîchement inauguré et ayant obligé la Colombie de se défaire d’une partie de son territoire. La production, sorte de pamphlet "anti-yanki" de l’époque, fût largement censuré en Amérique Latine jusqu’à ce que la bobine soit restaurée à Cali.

C’est sûrement une occasion rare pour voir ce film colombien en ciné-concert et mis en scène dans une création qui croise également les frontières. Juan Pablo Carreño, compositeur, invite l’ensemble Le Balcon et le cinéaste Luis Nieto à une illustration sonore et visuelle de l’œuvre.

Les deux représentations se dérouleront à l’église Saint-Eustache (Paris 1er) le jeudi 25 juillet et vendredi 26 juillet à 21h30.

Pour plus d’information sur ce spectacle, voir le site de Paris quartier d’été, ICI.

Danser, une question de vie

José Flórez vient de Medellín, ville violente et pleine de vie à la fois. Il transmet la force de la danse comme arme de résistance face à des réalités pas souvent faciles, surtout quand on veut être danseur dans un contexte social qui n’admet pas facilement la voie artistique. Un spectacle en solo et puissant de vie !

« Chaque fois que je me lance dans une chorégraphie, je me lance dans une bataille, une guerre et un combat avec l’amour, la vie et la mort… où je veux pousser tout mon être à ses limites physiques, intellectuelles et émotionnelles. Pour moi, c’est ça. Je suis ça. Je suis d’où je viens, et je suis pour le monde ».. José Flórez.

Les huit représentations se dérouleront du mardi 30 juillet au samedi 3 août dans divers lieux de Paris et Pantin.

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