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Gigante : un "petit film costaud" venu d’Uruguay

vendredi 29 avril 2011

Pour Jacques Mandelbaum, ce premier long métrage d’Adrian Biniez, reussit l’exploit de faire un film "plus costaud qu’il n’en a l’air" avec l’histoire d’un veilleur de nuit obèse tombe amoureux d’une femme de ménage aperçue sur l’un des écrans de contrôle de la grande surface qui l’emploie.

Selon Madelembaum, Gigante contient "une sorte de sous-texte politico-esthétique qui court tout du long, mettant en crise le régime de la maîtrise (la vidéosurveillance) par l’incertitude du désir (la femme inatteignable) et la logique accumulative de la consommation (l’hypermarché) par le parti pris de la restriction (le minimalisme dramaturgique, l’abstinence charnelle).


Voir en ligne : Le Monde - France